L'histoire du petit poucet est hautement symbolique. Moultes psychologues y voient maintes allusions sur les relations familiales destructrices entre un père et ses enfants. Si on considère que la 'patrie' est le père, moi j'y vois symboliquement ce qui se passe en France en ce moment.
La vie au pays devenant très peu agréable, on s'en va. On quitte le havre de la nation pour aller trouver fortune ailleurs. Ce qui n'est pas dit dans le conte, c'est qu'il y a une autre façon de s'en aller, plus drastique, c'est de se suicider. Dans les médias quasiment chaque jour, des gens quittent la patrie en se suicidant. J'ai lu récemment les exploits d'un gendarme qui a sauvé trois jeunes du suicide, le jour de la St Sylvestre. Avoir envie de quitter définitivement la patrie un jour de fête en dit long sur l'état de la nation.
Dans le Petit Poucet, un des enfants (de la patrie) sème des cailloux derrière lui pour pouvoir retrouver son chemin de retour. Celui-ci a donc l'intention de rentrer à la maison. Il espère sans doute que le père-ogre aura cessé son envie de manger ses enfants. Ou bien qu'il sera mort et qu'il n'y aura plus de patrie. En tout cas celui qui sème des cailloux derrière lui a l'intention de revenir.
Les autres n'y ont pas pensé. Ou bien ils en ont tellement marre qu'ils ne comptent pas rentrer. Jamais. Le monde est grand, il y a d'autres patries où l'on peut aller tenter de vivre sans être en permanence harceler par un ogre.
En France maintenant le harcèlement est permanent, administratif, fiscal, règlementaire, encadrement, formulaires, cartes, obligatoire, interdit, fiscal, administratif, pour les statistiques. Il n'y a pas de jour où l'on ne reçoive quelque papier au ton d'ogre assoiffé, d'ogre affamé qui va dévorrer ses enfants. Beaucoup sont déjà partis. Les médias montent en épingle certains cas, le haut de l'iceberg.
Reviendont-ils jamais?
La vie au pays devenant très peu agréable, on s'en va. On quitte le havre de la nation pour aller trouver fortune ailleurs. Ce qui n'est pas dit dans le conte, c'est qu'il y a une autre façon de s'en aller, plus drastique, c'est de se suicider. Dans les médias quasiment chaque jour, des gens quittent la patrie en se suicidant. J'ai lu récemment les exploits d'un gendarme qui a sauvé trois jeunes du suicide, le jour de la St Sylvestre. Avoir envie de quitter définitivement la patrie un jour de fête en dit long sur l'état de la nation.
Dans le Petit Poucet, un des enfants (de la patrie) sème des cailloux derrière lui pour pouvoir retrouver son chemin de retour. Celui-ci a donc l'intention de rentrer à la maison. Il espère sans doute que le père-ogre aura cessé son envie de manger ses enfants. Ou bien qu'il sera mort et qu'il n'y aura plus de patrie. En tout cas celui qui sème des cailloux derrière lui a l'intention de revenir.
Les autres n'y ont pas pensé. Ou bien ils en ont tellement marre qu'ils ne comptent pas rentrer. Jamais. Le monde est grand, il y a d'autres patries où l'on peut aller tenter de vivre sans être en permanence harceler par un ogre.
En France maintenant le harcèlement est permanent, administratif, fiscal, règlementaire, encadrement, formulaires, cartes, obligatoire, interdit, fiscal, administratif, pour les statistiques. Il n'y a pas de jour où l'on ne reçoive quelque papier au ton d'ogre assoiffé, d'ogre affamé qui va dévorrer ses enfants. Beaucoup sont déjà partis. Les médias montent en épingle certains cas, le haut de l'iceberg.
Reviendont-ils jamais?