Les gilets sont jaunes. Bien par hasard sans doute. Mais n'empêche que si l'on consulte la symbolique des couleurs, il s'avère que "le jaune symbolise aussi bien la puissance, la connaissance, la richesse mais aussi la haine, la maladie, la folie, et la trahison."
Si j'interprète, on se pare donc d'un gilet jaune contre la puissance et la richesse, envahi de haine jusqu'à la folie pour ce que, depuis 18 mois, on ressent venant de nos gouvernants comme une trahison. Un peu tiré par les cheveux... mais bon, c'est mon interprétation. Elle vaut aussi bien que celle de nos journalistes et journaleux au ton docte qui nous expliquent pourquoi le peuple ainsi se soulève.
Et moi, suis-je la seule ?, je rue dans les brancards et bouillonne dans mon for intérieur parce que la liberté depuis longtemps est bâillonnée et en garde à vue dans ce pays.
1. Est-on libre dans un pays où plus de 6 millions de personnes sont au chômage total ou partiel ?
2. Est-on libre dans un pays qui bat tous les records d'imposition ?
3. Est-on libre dans un pays où le code du travail comprend 3200 pages qui font de la moindre embauche un choix cornélien, alors que la décision de donner un travail à quelqu'un devrait être l'une des plus faciles qui soient ?
4. Est-on libre dans un pays où rien n'échappe à une réglementation quelconque ?
5. Est-on libre dans un pays où la recherche est sévèrement encadrée au nom du principe de précaution ?
6. Est-on libre dans un pays dont la jeunesse entreprenante s'exile en masse parce qu'elle a le sentiment de trouver ailleurs un terrain plus propice à son ambition ?
7. Est-on libre dans un pays qui est à la merci de la plus petite variation des taux d'intérêt sur une dette publique qui atteint désormais les 100% du produit intérieur brut ?
8. Est-on libre dans un pays dont le système scolaire reproduit - au nom de l'égalité! - les inégalités sociales et détourne les enfants de milieu modeste des aspirations les plus hautes ?
Ce questionnement n'est pas de moi. On le trouve pp. 44 et 45 du livre intitulé FAIRE de François Fillon édité chez Albin Michel en 2015... quatre ans déjà ! bientôt cinq !
Et on s'étonne que le peuple soit dans la rue. Et on feint d'avoir été pris par surprise.
Si j'interprète, on se pare donc d'un gilet jaune contre la puissance et la richesse, envahi de haine jusqu'à la folie pour ce que, depuis 18 mois, on ressent venant de nos gouvernants comme une trahison. Un peu tiré par les cheveux... mais bon, c'est mon interprétation. Elle vaut aussi bien que celle de nos journalistes et journaleux au ton docte qui nous expliquent pourquoi le peuple ainsi se soulève.
Et moi, suis-je la seule ?, je rue dans les brancards et bouillonne dans mon for intérieur parce que la liberté depuis longtemps est bâillonnée et en garde à vue dans ce pays.
2. Est-on libre dans un pays qui bat tous les records d'imposition ?
3. Est-on libre dans un pays où le code du travail comprend 3200 pages qui font de la moindre embauche un choix cornélien, alors que la décision de donner un travail à quelqu'un devrait être l'une des plus faciles qui soient ?
4. Est-on libre dans un pays où rien n'échappe à une réglementation quelconque ?
5. Est-on libre dans un pays où la recherche est sévèrement encadrée au nom du principe de précaution ?
6. Est-on libre dans un pays dont la jeunesse entreprenante s'exile en masse parce qu'elle a le sentiment de trouver ailleurs un terrain plus propice à son ambition ?
7. Est-on libre dans un pays qui est à la merci de la plus petite variation des taux d'intérêt sur une dette publique qui atteint désormais les 100% du produit intérieur brut ?
8. Est-on libre dans un pays dont le système scolaire reproduit - au nom de l'égalité! - les inégalités sociales et détourne les enfants de milieu modeste des aspirations les plus hautes ?
Ce questionnement n'est pas de moi. On le trouve pp. 44 et 45 du livre intitulé FAIRE de François Fillon édité chez Albin Michel en 2015... quatre ans déjà ! bientôt cinq !
Et on s'étonne que le peuple soit dans la rue. Et on feint d'avoir été pris par surprise.
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