Cette image n'a rien à voir avec le texte. C'est just pour faire joli. |
Dans le vocable marxiste, le mot "capital" est un gros mot.
Parlons donc plutôt d' "apport personnel". C'est mieux. C'est digestible. Mais c'est la même chose, tout de même. Pour démarrer une affaire, pour réaliser un rêve d'entreprise quelle qu'elle soit, il faut avoir, ou bien trouver des fonds pour démarrer. Il va falloir louer ou acheter un local, peut-être des machines, des matières premières. Même en démarrant ric-rac, au minimum de dépenses, il va falloir des fonds pour démarrer de toute façon. L'argent qu'on aura mis de côté ou les fonds qu'on aura levés constituent cet apport personnel, le premier capital de toute entreprise . Cet argent-là n'est pas de l'argent qu'on dépense dans le sens d'une consommation, mais une somme qu'on investit... parce qu'on croit en l'avenir, parce qu'on parie sur sa propre capacité à réussir, à gagner de l'argent... à gagner sa vie et à subvenir à sa famille.
Cette mentalité-là est vieille comme le monde. Celui de nos ancêtres Pierrafeu qui "investissait" dans du bon matériel, pierres tranchantes et bon silex, avaient plus de chance de bien manger et de survivre que les autres. Investir est une nécessité vitale.
Mais depuis que Marx a décrété que le Capital est le diable en personne, on biaise, on chancelle, on fait comment pour gagner sa vie? Tout doit appartenir et venir de l'Etat qui va benoîtement dévoluer ses fonds à des entreprises étatiquqes où tout un chacun sera fonctionnaire. Mais... ce que l'Etat "débloque" pour telle ou telle entreprise étatique, c'est du CAPITAL d'Etat. Un apport personnalisé en provenance de l'Etat-Providence. On sait ce que cela a donné dans les pays qui ont tenté cette expérience de gestion nationale. Pourquoi donc refuse-t-on d'admettre l'évidence? Ce système-là d'apport personnel, cette façon-là d'investir, ne marche pas.
Est-ce si difficile de voir les choses en face? de se regarder dans le miroir et de voir qu'on a vieilli? d'admettre que la théorie marxiste est vérolée dès le départ et que la gestion d'un pays à la mode de Marx est toujours un échec cuisant lamentable. L'appauvrissement de notre pays, la France, tient de cette erreur de jugement. Il est urgentissime de redresser la barre.
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