mercredi 11 décembre 2019

Le croquemitaine 2.

J'appelle croquemitaine un individu ou plutôt sans doute un groupe d'individus qui m'ont pris pour cible, dans je ne sais quel but, utilisant de la très haute technologie encore non familière au commun des mortels. Il s'agit nullement de faits extra-terrestres. Ce n'est absolument pas de la science fiction. C'est bel et bien de l'acharnement sur ma personne utilisant des méthodes non conventionnelles, ou en tout cas, ignorées du public aujourd'hui.

Jusqu'à présent je ne pouvais pas raconter ce qui se passe car on m'aurait prise, on m'a prise, pour une illuminée mentalement dérangée passible de la maison des fous. Alors je l'ai fermée et j'ai même fui un temps pour échapper à l'enfermement. Mais aujourd'hui je prends le risque de parler à voix haute car je suis au bout du rouleau. Je juge que cette fois-ci on va pouvoir me croire.

Les  statistiques de google m'indiquent que ce blog est lu dans plusieurs pays que je cite ici en ordre alphabétique :
Allemagne, Argentine, Bahamas, Belgique, Cambodge, Espagne, France, Hong Kong, Inde, Indonésie, Ireland, Israël, Japon, Lituanie, Mauritius, Maroc, Mexique, Portugal, Russie, Serbie, Ukraine, Usa, ainsi que "région inconnue".

Je m'enhardis à raconter mon histoire loufoque en espérant que quelqu'un quelque part me prendra au sérieux. 

dimanche 8 décembre 2019

Le croquemitaine 1.

Dimanche 8 décembre à 5h13 très exactement, sur la toiture de ma datcha, le croque-mitaine a tapé fort un grand coup, à tel point que j'en ai entendu craquer les poutres

J'aimerais bien savoir qui c'est et quelle technique il emploie pour faire ça :-)

Ce message est codé...! bien sûr !
Je ne crois plus au père noël mais le croque-mitaine, lui, a bel et bien encore frappé...

dimanche 1 décembre 2019

96. CHANGER DE PARADIGME

Bon là je vais faire un gros commérage.

Je reviens d'une réunion ce matin, samedi 30 novembre 2019, à Châteauroux où il était question de "faire remonter" vers le gouvernement les commentaires et les idées de la base sur le terrain. C'eut été génial si, comme je croyais, on allait entendre les diverses idées nouvelles issues des quelques citoyens qui se trouvaient là. Au fait, on était combien à cette réunion?

Le sujet en était la réforme imminente des retraites dans ce pays. Une fois qu'on a dit qu'il y a 42 systèmes différents qui s'appliquent en la matière, on a une idée du système actuel hypertrophié, hyper compliqué, hyper débile. Oui bon, "débile" c'est un jugement de valeur. Je passe.

Je suis sortie de cette réunion soulée de statistiques et de chiffres en milliards d'euros. Chacun et chacune avait bien sa petite idée de "yaka" solutions immédiates, personnellement applicables ou carrément idéologiques. Moi j'espérais benoîtement que... comment dire?... qu'on partirait de définitions claires pour en venir à faire table rase du passé (du présent passéiste) ici et maintenant pour INVENTER un système tout neuf. Bin non :-(

Voici donc ce que moi commère j'eusse aimé dire ou entendre (en français dans le texte).

 

Tout d'abord définir les termes à la racine du sujet : la retraite, l'emploi, le plein emploi... la pauvreté, les pauvres.

La RETRAITE : c'est d'abord un terme à connotation spirituelle ou militaire, un croyant chrétien fait retraite du monde pour méditer, un groupe militaire fait retraite pour éviter un affrontement. dans les deux cas c'est une action, c'est une décision active. par contre, le sens d'un arrêt de travail permanent en fin de carrière est récent.


L'EMPLOI : un emploi est un contrat passé entre deux parties, l'employeur et l'employé, pour la réalisation d'un travail contre une rémunération. une personne bénévole n'occupe pas un emploi au sens strict du terme.


LE PLEIN EMPLOI : état de la population active d'un pays occupée au maximum de ses possibilités.


Or, l'idée de la population active d'un pays a complètement changée depuis un siècle. C'était au début du 20e siècle le nombre des chefs de famille, c'est-à-dire les hommes matures chargés de famille. Certes de nombreuses femmes et enfants travaillaient dur dans les usines mais cette population ne comptait pas vraiment dans ce qu'on aurait appelé à l'époque le plein emploi de la nation. Petit à petit le plein emploi en est venu à signifier tout un chacun, hommes ou femmes, de l'âge de la maturité à la mort. L'âge de la maturité ayant changé aussi pour y inclure les jeunes gens et jeunes filles de 18 à 21 ans, le chiffre total de la population dite active a ainsi grossi énormément sans qu'on en prenne compte aujourd'hui. D'un coup, la quantité de citoyens sensés être au travail pour un emploi contre rémunération a beaucoup enflée. Toutes ces personnes arrivent un jour à l'âge fatidique où le règlement national, la loi, les congédie et les envoie... en retraite.

Je prends là l'idée de "retraite" à contrepied pour réfléchir plus amplement à la question. Le sens des mots a tellement changé depuis qu'on les a mis en circulation voilà une centaine d'années.

La retraite est donc aujourd'hui pieds et poings liée avec l'emploi rémunéré, c'est-à-dire avec le travail. Or ce n'est plus possible que le coût des retraites soit porté par le travail, par l'emploi rémunéré, car c'est aujourd'hui un poids trop lourds sur les gens, les entreprises, ce qui affaiblit énormément  la création de richesses. En a-parte je glisse ici qu'il n'y a pas de "gâteau" à partager dans lequel on se couperait une tranche pour financer les retraites. Il faut créer sans cesse des richesses. La richesse d'une nation est en création permanente. 

1) Que faire alors ? Passer les retraites en prestation sociale.


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D'autre part, d'après la définition originelle du mot "retraite", on note qu'il s'agissait d'un acte voulu, décidé et d'un verbe actif : on FAIT RETRAITE. Que se soit pour prier ou pour éviter un affrontement, on décide soi-même de se retirer du monde, c'est-à-dire ici du monde du travail rémunéré.

2) Tout un chacun doit pouvoir se retirer du monde à n'importe quel moment de sa vie, dans un but choisi autre que celui d'un travail rémunéré. J'ai déjà expliqué ça dans un article précédent. Voir : A la sueur de ton front


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En glissant sur le sujet un peu plus loin, on en vient à la pauvreté. Travail, retraite et pauvreté sont liés. Je sais bien qu'on aime mettre des barrières entre ces notions. Moi je n'en mets pas et je disserte au réel.

Quelqu'un qui n'a pas de travail rémunéré tombe dans une case appelé "chômage". Ce n'est pas qu'il ne sait pas quoi faire, c'est qu'il n'est plus rémunéré. En glissant toujours un peu plus loin, il tombe dans la pauvreté. Le chômage et les clodos sdf, tout ça c'est lié et attaché. Si tout le monde est "rémunéré", il n'y a plus de clochards assis par-terre à la porte des boulangeries.

3) Que faire alors ? Inventer un "pécule retraite" attribué à quiconque, homme ou femme, qui fait acte de se retirer du monde du travail rémunéré. Juste assez pour survivre, en laissant la liberté, l'autonomie, la décision de trouver soi-même une solution pour s'enrichir. Redonner la responsabilité de leur présent et de leur avenir aux gens, comme ils l'entendent.

Lever de bouclier ?... ou lever de rideau sur un nouveau monde où le travail rémunéré ne serait plus une punition mais un vrai choix.

Les gens "travaillent" de toute façon. Les femmes qui restent à la maison, bossent. Les hommes qui sont bénévoles dans tout un tas d'activités, bossent. Le jeune grand-père qui jardine et fournit des légumes à sa famille, bosse. Il y a les rêveurs aussi qui bossent en fournissant de nouvelles idées à la nation. Je sais bien qu'il y a aussi ceux qui font du canapé-télé à temps plein. Et alors ? Un jour ou l'autre ils se lèveront et entreprendront quelque chose de valable pour leur pays. Du moment que le "travail" ne sera plus o-bli-ga-toire, des hommes et des femmes se lèveront pour bosser ! Vous voulez parier ?!


mardi 2 juillet 2019

95. Un arbre monstre témoin de changements climatiques

Voici ma traduction en français de l'article en anglais de JAMIE MORTON paru dans le journal HERALD  de NOUVELLE-ZÉLANDE, le 1er juillet 2019 :

https://www.nzherald.co.nz/nz/news/article.cfm?c_id=1&objectid=12245509


Un tronc d'arbre monstre qui vient d'être extrait du sol près de Kaikohe pourrait bien avoir une importance capitale pour la science.

Ce tronc, long de 16 mètres et pesant 60 tonnes, a été trouvé lors des travaux d'excavation pour la construction d'une usine géothermale près de Ngawha Springs en début d'année. La semaine dernière, des scientifiques en ont fait une analyse radiométrique qui révèle que ce kauri était debout voilà 41000 à 42500 ans. Il se trouve aussi être le seul arbre au monde qui était vivant lors d'un mystérieux changement du champ magnétique terrestre. Appelé l'anomalie géomagnétique de Laschamps, cet événement donna lieu à des changements  énormes et abruptes dans les niveaux de radiocarbone atmosphérique de même qu'un déplacement notoire inversé des pôles magnétiques.

Le professeur associé Alan Hogg, directeur du laboratoire de datation au radio carbone à l'université de Waikato, a déclaré qu'un tel déplacement est en train d'être observé. D'après ses explications "sur une période de 200 à 300 ans, le pôle virtuel géomagnétique s'est déplacé, dans le sens des aiguilles d'une montre, de sa position de départ au nord vers et assez loin dans l'hémisphère sud, avant de revenir à sa position initiale. Si cet événement devait se reproduire aujourd'hui, cela produirait des implications significatives pour notre technologie car de très fortes radiations cosmiques sur la surface terrestre atteindraient très certainement les satellites et toutes nos communications. Sans être alarmiste, il nous faut cependant savoir à quelle vitesse ces changements pourraient arriver."

L'équipe de professeur Hogg vont commencer par mesurer les niveaux de radiocarbone atmosphérique dans des blocs de bois de 40 anneaux sur presque toute la longueur de l'arbre pour établir exactement de quelle façon le radiocarbone a pu changer pendant toute la vie de l'arbre.

Une autre raison pour laquelle les scientifiques s'intéressent au retournement du champ magnétique (accompagné d'une baisse de sa puissance entraînant une augmentation de la radiation solaire sur la surface terrestre) est qu'un tel phénomène pourrait avoir un effet majeur sur le climat.

"Nous allons comparer les résultats de datation de cet arbre à ceux d'autres sites dans le but d'obtenir une vision plus claires des changements climatiques."

Professeur Hogg s'attend à ce que cette découverte soit d'une importance majeure pour la science internationale. "C'est l'unique arbre connu à ce jour où que ce soit dans le monde qui étale des données d'une telle ampleur dans le temps."

L'arbre trouvé à Ngawha faisait partie d'une vaste forêt de kauri couvrant le nord de North Island avant l'arrivée des humains. La déforestation s'est ensuite accélérée rapidement vers 1820 à l'arrivée des Européens. On estime qu'il ne reste plus que 4% de cette forêt.

L'ingénieur en chef de ce projet d'expansion, Mr Keith Dickinson de l'entreprise "Tonkin  & Taylor" a décrit cette bille de bois comme étant assez phénoménale et découverte à environ 8 mètres sous terre. "On ne sait pas s'il y en a d'autres car nous avons terminé notre travail à cet endroit."

L'arbre a été livré au temple maori Ngawha Marae dont le directeur Richard Woodman a indiqué qu'aucune décision n'avait encore été prise sur ce qu'on allait en faire. "On veut juste s'assurer qu'on le protégera le mieux qu'on peut" a-t-il déclaré."

 Image PIXABAY




lundi 1 juillet 2019

94. UN ÉCHANTILLON REPRÉSENTATIF

Trop souvent on nous présente, dans les média, des analyses conçues à partir d’un échantillon représentatif d’individus pour conclure de façon généralisée sur un groupe de personnes. Je vais en faire autant !

J’ai reçu pendant deux mois un potier russe dans ma maison et mon atelier en avril et mai dernier et je vais en conclure des généralités sur le peuple russe...

Cet homme d’une cinquantaine d’années est donc né, a grandi et a été scolarisé dans la Russie soviétique. De mon côté je suis née, j’ai grandi et j’ai été scolarisée en France de 1950 à 1963 avant d’apprendre la vie adulte dans des pays Anglo-saxons.

Pendant les quelques trois mois de prise de contacts par internet avant son arrivée, le 26 mars 2019, la  peur d’une entourloupe et même d’un contact terroriste ne m’a jamais quittée. Ayant moi-même souvent franchi des frontières, j’ai voulu qu’il soit accueilli à son arrivée à l’aéroport à Paris. N’ayant trouvé personne à Paris à même de l'accueillir, je l’ai attendu à son arrivée à la gare de Châteauroux. Je n’en menais pas large et j’étais contente de voir deux policiers pas loin de moi dans le hall de la gare. Le reconnaissant, j’ai serré la main d’un homme sympathique, sans bagages, avec simplement un maigre sac sur le dos. À ma vieille voiture qu’il qualifia de limousine, je lui ai offert un sandwich, un sneaker et un coca, ce que je pensais pouvoir le réconforter après son long périple. Il refusa avec force plusieurs fois. Ce premier contact pour moi a été négatif. Mon échantillon représentatif me donnait à penser que les Russes, soit refusent de manger “capitaliste”, soit se méfient de se faire empoisonner.

Il parut agréablement surpris de la maison que je lui proposais d'habiter, de la chambre avec un lit confortable à baldaquin, que je lui proposais d'occuper. Il dit "merci Frankie, merci la France, je suis heureux". C'était pour lui l'aboutissement d'un vieux rêve de se trouver là quelque part en France dans ce village quel qu'il soit. Je connaissais ce sentiment. J'en conclus que les Russes aimaient l'idée de venir en France.

Mon vocabulaire russe et son vocabulaire français étant limités, la conversation se faisait par le truchement du traducteur google sur ma tablette et sur son laptop. Il refusa d'emblée ce que je lui proposais pour dîner et les jours suivants pour déjeuners. Il déclara d'abord ne pas manger de viande, puis ne pas manger d'oeufs ni boire de lait. J'en conclus que les Russes étaient très avancés dans le mode de se nourrir façon "vegan". Je le laissais donc à ses salades et allaient vivre chez moi dans un autre village, là où je fais mon jardin. Quand je suis revenue au bout de quelques jours, le niveau des bouteilles d'apéritif avaient bien descendu. J'en conclus que les Russes sont franchement portés sur la bouteille.

Il avait hâte de se retrouver dans l'atelier et travailla d'arrache-pied à y remettre de l'ordre pour pouvoir se mettre au tour de potier et fabriquer ses poteries. Il en remplit des étagères et je lui suis vraiment reconnaissante de ce travail. Mon atelier reprenait vie, c'était un vrai bonheur. Mais non, je n'en conclus pas que les Russes sont tous des potiers !







jeudi 25 avril 2019

93. Le parcours administratif

Je vais tenter ici de relater pas à pas le parcours que je fais et continue de faire pour démarrer ma petite entreprise.

Ma motivation pour une telle démarche provient du sentiment de n'être plus humaine, de ne plus faire partie de la société, de n'être plus qu'une vieille chaussette trouée en attente d'être jetée au rebut. Bref! je reviendrai sur ce sentiment très réel que peuvent avoir les gens à partir de 70 ans. J'avais 6 ans en 1950 et 20 ans en 1964... la génération de la "nouvelle vague", des durs à cuire, voyez Véronique Sanson, Jean-Philippe Smet, Jean-Pierre Marielle, et cetera.

Pour mettre en oeuvre ma petite entreprise, j'ai d'emblée créer un blog intitulé 


dans le but d'interpeller les possibles clients français qui viendraient dans la région du Berry cette saison 2019. Je l'ai étoffé d'informations diverses au fur et à mesure de mes idées et ambitions. 

J'ai ouvert à la suite une PAGE Facebook pour pouvoir me servir de la publicité ciblée très bien faite par Facebook, sous le nom de "Touristenfrance" à l'adresse suivante : 


Tout en créant ce blog et cette page Facebook j'avais le sentiment désagréable et permanent d'avoir une épée de damoclès au-dessus de la tête car je me mettais dans l'illégalité, n'ayant pas "déclaré" l'existence de mon entreprise. Certes on a plusieurs jours avant de déclarer une activité commerciale à l'administration et donc au fisc et aux services sociaux. Mais, veuillez bien me croire, on vous accuse très rapidement de travailler au noir. Pensez donc, faire venir du monde dans un atelier de poterie sans être déclaré, c'est vilain... les revendeurs de drogue, eux, n'ont peut-être pas tant de scrupules.

(N.B. dans cet article je ne vais pas m'auto-censurer)

L'autre motivation étant que je ne supporte plus, plus du tout, mais alors vraiment plus, ma condition de retraitée à 700€ de revenu mensuel. En France ce montant permet de vivre assigné à résidence avec le minimum pour vivoter. Je veux vivre. Pas vivoter chichement. Je sais bien qu'avec une telle somme, je pourrais vivre largement dans certains autres pays de notre continent. Mais ayant essayé en 2013 de m'installer en Irlande pour peut-être y trouver un mi-temps d'enseignement, je me suis trouvée coupée des vivres. J'ai dû revenir en France après 4 mois, roulant avec précaution et un minimum d'essence sur les 800 km séparant Rostoff de Châteauroux. Je suis arrivée le réservoir vide, l'estomac vide et la haine dans le gosier.

Tout en écrivant ça, je me dis "ils ne vont pas me croire de toute façon". Parce que c'est un autre aspect de la chose, on ne s'intéresse plus à ce que vous dites, on ne vous croit plus à partir de 70 ans, parce que vous êtes censé radoter... 

  (à suivre)


mardi 5 mars 2019

92. AFFLIGER LA CONSCIENCE DES AUTRES

Affliger la conscience des autres...




DEVINEZ QUI A ÉCRIT CE QUI SUIT :

"Tu sais, Mirza, que quelques ministres de Chah Soliman avaient formé le dessein d'obliger tous le Arméniens de Perse de quitter le royaume, ou de se faire mahométans, dans la pensée que notre empire serait toujours pollué, tandis qu'il garderait dans son sein ces infidèles.

C'était fait de la grandeur persane, si, dans cette occasion, l'aveugle dévotion avait été écoutée.


On ne sait comment la chose manqua. Ni ceux qui firent la proposition, ni ceux qui la rejetèrent, n'en connurent les conséquences : le hasard fit l'office de la raison et de la politique, et sauva l'empire d'un péril plus grand que celui qu'il aurait pu courir de la perte d'une bataille, et de la prise de deux villes.


En proscrivant les Arméniens, on pensa détruire, en un seul jour, tous les négociants, et presque tous les artisans du royaume. Je suis sûr que le grand Chah Abas aurait mieux aimé se faire couper les deux bras, que de signer un ordre pareil ; et qu'en envoyant au Mogol, et aux autres rois des Indes, ses sujets les plus industrieux, il aurait cru leur donner la moitié de ses états.


Les persécutions que nos mahométans zélés ont faites aux Guèbres les ont obligés de passer en foule dans les Indes ; et ont privé la Perse de cette nation, si appliquée au labourage, et qui seule, par son travail, était en état de vaincre la stérilité de nos terres.


Il ne restait à la dévotion qu'un second coup à faire : c'était de ruiner l'industrie ; moyennant quoi l'empire tombait de lui-même, et avec lui, par une suite nécessaire, cette même religion qu'on voulait rendre si florissante.


S'il faut raisonner sans prévention, je ne sais, Mirza, s'il n'est pas bon que, dans un état, il y ait plusieurs religions.


On remarque que ceux qui vivent dans des religions tolérées se rendent ordinairement plus utiles à leur patrie, que ceux qui vivent dans la religion dominante ; parce qu'éloignés des honneurs, ne pouvant se distinguer que par leur opulence et leurs richesses, ils sont portés à en acquérir par leur travail, et à embrasser les emplois de la société les plus pénibles.


D'ailleurs, comme toutes les religions contiennent des préceptes utiles à la société, il est bon qu'elles soient observées avec zèle. Or, qu'y a-t-il de plus capable d'animer ce zèle, que leur multiplicité ?


Ce sont des rivales qui ne se pardonnent rien. La jalousie descend jusqu'aux particuliers : chacun se tient sur ses gardes, et craint de faire des choses qui déshonoreraient son parti, et l'exposeraient aux mépris et aux censures impardonnables du parti contraire.


Aussi a-t-on toujours remarqué qu'une secte nouvelle, introduite dans un état, était le moyen le plus sûr pour corriger tous les abus de l'ancienne.


On a beau dire qu'il n'est pas de l'intérêt du prince de souffrir plusieurs religions dans son état. Quand toutes les sectes du monde viendraient s'y rassembler, cela ne lui porterait aucun préjudice ; parce qu'il n'y en a aucune qui ne prescrive l'obéissance, et ne prêche la soumission.


J'avoue que les histoires sont remplies de guerres de religion. Mais qu'on y prenne bien garde ; ce n'es point la multiplicité des religions qui a produit ces guerres, c'est l'esprit d'intolérance qui animait celle qui se croyait la dominante.


C'est cet esprit de prosélytisme, que les Juifs ont pris des Egyptiens, et qui d'eux est passé, comme une maladie épidémique et populaire, aux Mahométans et aux Chrétiens.


C'est enfin cet esprit de vertige, dont les progrès ne peuvent être regardés que comme une éclipse entière de la raison humaine.


Car enfin, quand il n'y aurait pas de l'inhumanité à affliger la conscience des autres, quand il n'en résulterait aucun des mauvais effets qui en germent à milliers, il faudrait être fou pour s'en aviser. Celui qui veut me faire changer de religion ne le fait sans doute que parce qu'il ne changerait pas la sienne, quand on voudrait l'y forcer : il trouve donc étrange que je ne fasse pas une chose qu'il ne ferait pas lui-même, peut-être, pour l'empire du monde.



De Paris, le 26 de la lune de Gemmadi, 1, 1715.
" 
 Fin de citation.


Texte publié en 1758 par un nommé Charles-Louis de Secondat, plus connu sous le nom de... Montesquieu

Je n'ai bien sûr rien à ajouter. Que l'âme de Charles-Louis plane sur notre pays dans ce siècle et nouveau millénaire, c'est tout ce que je souhaite...

Si fait! j'ai quelque chose à ajouter. Charles-Louis pensait sans doute aux Protestants. Aujourd'hui en France, il semblerait que ceux qui cherchent à "affliger la conscience des autres" sont bel et bien les Musulmans radicaux extrémistes dont l'intolérance et le prosélytisme sont remarquables.



lundi 18 février 2019

91. le marxisme lessivé

Le marxisme lessivé...

Devant l'injustice du monde, devant tant de misère sur les chantiers de la "révolution industrielle" au 19e siècle, un certain Karl Marx a pu être pris de nausée et se mettre à écrire une nouvelle théorie d'organisation du monde. Il s'était dit que, si on changeait la concentration de quantité d'argent dans les mains de quelques individus et qu'on la mettait dans une institution anonyme, ça changerait la donne. Le capital détenu de façon privée devrait devenir un capital d'Etat géré anonymement par des fonctionnaires et des politiques. Ainsi les individus d'une nation seraient tous classés à la même enseigne. Il n'y aurait plus de patrons individuels, ni d'ouvriers exploités. Belle grand idée peut-être, sauf que le jeune Karl, de par son éducation, ne savait pas vraiment ce qu'était une entreprise. La mise à l'épreuve de la théorie marxiste a donné la Russie soviétique qui a accouché d'un Staline se débarrassant de millions de citoyens liquidés par mort violente. Elle a aussi donné la Chine et sa révolution "culturelle" et a accouché d'un Mao se débarrassant de millions de citoyens liquidés par la mort violente... d'Etat.

La liste est longue des pays qui ont cherché à appliquer, dans la vie des gens, la théorie marxiste. Ils sont tous à la masse. Il faut quand même l'admettre aujourd'hui en 2019 : le socialisme communiste n'est pas la bonne recette pour le bonheur d'un peuple.

Qui plus est, cette théorie engendrée en chambre noire, ni scientifique, ni réaliste, s'accompagnait d'un millénarisme quasi religieux qui faisait rêver du Grand Jour, une attente quasi messianique pour un jour prochain non défini (et sans cesse repoussé bien sûr) où tous les hommes seraient "frères" et vivraient dans l'opulence sans jamais plus avoir à se battre pour exister. Comment peut-on appliquer ça aux dures réalités de la vie humaine sur cette terre ?

Je me dis à part moi que si cette théorie avait été écrite par une Charlotte Marx, on en aurait ri et l'aurait cataloguée de "fumeuse".



un arbre mort se reflétant dans de l'eau stagnante

J'en viens à mon titre "Le marxisme lessivé".

Le "Capital" a été publié pour la première fois en 1867, il y a cent cinquante deux ans. Voilà donc un siècle et demi qu'on pratique la lutte des classes, la haine des patrons, petits ou grands entrepreneurs, bref des sales bourgeois qui arrivent à s'enrichir.

J'écris ça avec une certaine rage parce qu'en 1936 mon grand-père maternel avait été mis sur une liste d'hommes à abattre. Pensez donc en effet ! enfant pauvre d'une famille nombreuse, fils d'un sabotier, il avait eu l'idée, une fois marié, de transformer l'atelier de sabotier de son père en une usine de pantoufles. En 36 ma mère avait 14 ans, travaillait dans l'usine et aidait son père au secrétariat et à la comptabilité. Tout le monde dans la famille travaillait dur et avec beaucoup d'intelligence. L'entreprise employait une centaine d'ouvriers... c'est-à-dire qu'il fallait faire assez de profit (oui, de PROFIT, de marge, de bénéfice, appelez ça comme vous voulez) pour dégager de quoi faire vivre une centaine de familles dans le coin. Quand quelqu'un déclara, sous couvert de lutte des classes, qu'il fallait "liquider" mon grand-père, l'un de ses ouvriers s'écria :  "le père Lagarde ? jamais".

Un siècle et demi après le "Capital", que reste-t-il de ce système d'idées monté en idéologie quasi religieuse ?
- Cette haine justement.



mardi 5 février 2019

90. UNE EXPLICATION DU PHÉNOMÈNE GILET JAUNE

N.B. This text is copyright 2019 by FRANKIE PERUSSAULT all rights reserved. THIS TEXT WAS WRITTEN BY ME sole writer of this blog. Be kind enough to give my name as your sources whenever you quote any part of it.

Une géniale explication du phénomène des Gilets Jaunes nous vient de Nouvelle-Zélande. Non pas que ce soit pour en apprendre aux Français, mais tout simplement parce que le phénomène est latent dans nombre de pays qui réagissent différemment des Français. En France nous sommes des passionnés de politique, et des passionnés tout court.

En Nouvelle-Zélande ils ont une Première Ministre qui vient de faire un discours au forum international à Davos en Suisse. Ci-dessous MA TRADUCTION comme suit :

Première partie :

La Nouvelle-Zélande veut transformer ses actions politiques pour se focaliser sur la gentillesse, l'empathie et le bien-être, car les déclarations de croissance économique toutes seules ne reflètent pas la réalité dans sa totalité. Déclaration de la Première Ministre, Jacinda ARDERN :

"En Nouvelle-Zélande nous sommes en gros à 3% de croissance et le chômage est à 3,9%. Au vu des analyses traditionnelles, on pourrait dire : ça marche bien chez vous. Pourtant nous avons une quantité ahurissante de sans abri (SDF) ainsi que le taux de suicide chez les jeunes le plus haut des pays de l'OCDE (Organisation for Economic Co-operation and Development). Notre santé mentale et notre bien-être ne sont pas ce qu'ils devraient être. 

Mon projet est donc, par un travail sur le bien-être, de fonder un cadre de standard de vie avec un budget approprié pour le bien-être. Ainsi, si vous êtes ministre et que vous voulez dépenser des deniers, il vous faudra prouver que votre action va améliorer le bien-être inter-générationnel. Nous comptons ainsi ancrer dans nos programmes ce que le public nous demande et aborder le bien-être sociétal de notre nation, et pas simplement la bonne santé de notre économie."

Deuxième partie :

Le fait que les salaires n'augmentent pas dans les pays développés est un problème majeur. Aux USA le salaire moyen, en termes réels, a le même pouvoir d'achat aujourd'hui qu'il y a 40 ans. La qualité de vie de la population ne s'améliore pas et certains pensent même que c'est ce qui alimente le populisme :

"Je crois que justement ce qui se trouve au coeur de nos politiques et de notre crise politique en ce moment, c'est cet écart entre la façon dont nous mesurons le succès et sa perception. Il faudrait élargir l'idée qu'on a du succès.

Si, par exemple, vous êtes quelqu'un au chômage à la maison et que vous entendez un politicien déclarer, juste après la crise financière mondiale, que "nous sommes maintenant en phase de redressement", comme l'ont fait de nombreux hommes politiques à des moments divers de la crise... et que vous, vous êtes au chômage, vous vous dites que ce n'est pas ce que vous ressentez, car votre situation ne s'améliore pas du tout. Cela signifie qu'il y a là une coupure radicale et un manque de confiance grandissant dans nos institutions et dans notre démocratie. 

D'après moi, on compte aujourd'hui un certain nombre de cas dans notre univers politique qui se conduisent comme de vrais agents mandatés pour engendrer la méfiance envers nos institutions qui s'occupent du public.

Y a-t-il une façon de régler ce problème ?

Une façon est de s'assurer que ce qui est vu et mesuré soit pris en compte et réglé. Il nous faut élargir ce que nous estimons être nos responsabilités. Nos populations nous font comprendre que les politiques que nous appliquons sont loin de leurs attentes. Ce raisonnement n'est ni vague ni confus, mais crucial. C'est de cette façon que nous apporterons du sens et des résultats au peuple qui vote pour nous.

Ce n'est pas idéologique non plus, une idée qui ne pourrait être appliquée que par un gouvernement de gauche. Je dis que c'est finalement la seule façon d'accorder la politique avec les voeux de la population, pour que la confiance envers les institutions revienne, où que ce soit dans le monde.

Nous ne récolterons pas les fruits de ce travail avant les 20 prochaines années. Qu'importe. Car si nous nous focalisons sur la gentillesse, l'empathie et le bien-être, ce n'est pas le cycle politique du renouvellement des gouvernements qui compte, mais ce qui va se passer dans les prochaines décennies." (FIN DE MA TRADUCTION)



Quant à moi, j'ai une vue sur le phénomène qui remonte à l'année 2000 quand je suis arrivée de nouveau en France après des années de vie en Australie, en Nouvelle-Zélande et dans le Pacifique sud, tous des pays jeunes et dynamiques, entreprenant et débrouillards.

J'ai été frappée par l'inertie ambiante de tout un chacun se référant sans cesse à quelque administration vue comme toute puissante et "obligatoire". 

J'avais eu l'impression d'entrer dans un pays atteint de sclérose en plaques où l'on ne pouvait plus bouger. Seule la tête continuait de parler, d'émettre des lois restrictives pour le reste du corps. Cette impression d'alors m'est très personnelle, je l'avoue, mais elle me fait dire aujourd'hui que ce qui se passe en ce moment ne m'étonne pas du tout.

Aussi bien les tenants du marxisme que du libéralisme sont aujourd'hui côte à côte dans la rue à hurler leur ras le bol. Car ni les uns, ni les autres sont libres d'organiser à leur façon, comme ils l'entendent et comme ils veulent, leur vie et celle de leur famille. La liberté a déserté la France, je l'avais écrit déjà

Mais aujourd'hui si on ne comprend pas ça, le pays ne "redémarrera" pas.


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dimanche 3 février 2019

89. Comment supprimer son profil

Comment supprimer son profil sur un site de rencontre... aaaah zat is ze question.

Il y a quelque temps un blogger a mis en ligne une petite vidéo en anglais de ce qu'il pensait des sites de rencontre. A voir ici : https://youtu.be/_ZstDNDG9fo

C'est à peu près ce que j'en pense aussi. J'irais même plus loin.

Je suis restée inscrite d'août à décembre sur Le Parfait Gentleman. Alléchant comme titre. Enfin! rencontrer des hommes droits, honnêtes, sincères et polis... le rêve. 

Des profils de messieurs à la pelle. Le supermarché de la rencontre. J'avais bien spécifié que je cherchais quelqu'un de ma génération. Mais bon, je suis quand même tombée dans le panneau. Un homme jeune, soit-disant veuf, soit-disant avec un jeune enfant, soit disant à son compte à Rouen mais habitant en Italie, me tutoyant d'emblée. J'ai marché tête baissée dans le canular. Mais était-ce un canular car quelque temps après je me retrouve avec les propositions du même type de profil, et à chaque fois le profil en question ne désirant pas franchement me rencontrer. J'en étais arrivée à écrire franco que je ne voulais correspondre qu'après avoir fait connaissance au réel.

Au bout de cinq mois, donc, j'ai voulu me désinscrire, ce qui n'a pas été trop difficile. Le site avait encaissé 200 et quelques euros de ma part car, ayant vu qu'on pouvait s'inscrire à tant par mois si on prenait un an d'abonnement, j'avais cliqué sur ce choix-là. Ma carte a aussitôt été débitée de la totalité, une entourloupe qui m'a laissée éberluée. Mais comme c'est toujours le cas des filous, ils vous font croire que c'est vous l'imbécile qui n'a pas fait attention. Alors ATTENTION, quand vous vous inscrirez, ne cliquez pas trop vite !

Je me demande, après coup, si ce "profil" de jeune mec veuf avec jeune enfant à charge n'est pas un piège pour apitoyer les gentilles femmes à grande empathie et à la fibre maternelle. Que se serait-il passé si je n'avais pas eu comme un doute ? Est-ce que ce n'est pas une façon de recruter des femmes pour en faire des prostituées ou des maquerelles ? Je ne me risquerai pas plus loin.

Comme je ne m'arrête jamais aux premiers échecs, j'ai voulu m'inscrire à Elite Rencontre. Là, j'y suis allée sur la pointe des pieds. D'abord un petit questionnaire pour établir mon profil. Dans la foulée, je mets 5 ou 6 photos récentes de ma personne pour qu'on ne me prenne pas pour une débutante. Et là, on me met une ribambelle de profils floutés de messieurs soit-disant compatibles avec le mien de profil. Vite fait, bien fait. Si je voulais voir tous ces braves messieurs qui soit-disant s'intéressaient à moi, je devais payer par carte le même genre de truc que sur le site précédent. A ce moment-là très précisément, j'ai voulu sortir de là. J'ai cherché le lien pour me "désinscrire". Mais là, c'est le labyrinthe crétois. On tourne en rond de lien en lien pour finalement trouver qu'il faut écrire expressément par lettre postale à une adresse en Allemagne. Depuis lors, je reçois des mails m'indiquant que de nombreux messieurs s'intéressent à moi et que je n'ai plus qu'à payer pour accéder à leur photo. Ben voyons ! mais oui bien sûr. J'ai envie de hurler ! 

Ecrire cet article pour mettre en garde m'a un peu défoulée. 



mercredi 30 janvier 2019

88. DEMOS

Je vais tenter de voir clair dans l'imbroglio que nous vivons actuellement, les uns accusant la population insurrectionnelle de ne pas être "le peuple", chacun se gargarisant du mot "démocratie", chaque camp criant à qui mieux mieux qu'il a raison.

Le député de l'Indre, Mr Jolivet, vient de lancer un sondage sur sa page FaceBook pour savoir s'il faut instaurer un quorum aux parlementaires avant de pouvoir VOTER une loi :

"Il faudrait fixer un nombre minimum de députés présents (quorum) pour pouvoir voter les lois" : que pensez-vous de cette proposition formulée sur mon cahier de doléances en ligne ?


Le résultat du sondage pour l'instant est de 93% de "pour". Cette demande a été faite par un Maire d'Aquitaine lors de la grande consultation en cours. Il disait que dans toute assemblée, il faut un quorum de personnes présentes pour décider quoi que ce soit. C'est bien un minimum de démo-cratie. Non ?

Les commentaires ne vont pas tous dans ce sens. L'antithèse se définit ainsi : 
- Je suis pour dans l’absolu mais il suffit d’imaginer que pour tout bloquer, il suffit de ne pas venir!
On n’aura alors rien gagné! 
Avec une opposition de blocage, ça bloquerait définitivement toute possibilité de gérer le pays ou de légiférer.

Bon bin on fait quoi ? Si le peuple n'est pas vraiment "le peuple" et si, en demandant aux députés qui représentent le peuple qui n'est pas "le peuple", si ils/elles veulent bien être à leur poste au moment de voter oui ou non à une proposition de loi qui va affecter les 67 millions de citoyens de France... si en leur demandant de faire acte de leur présence, ça bloquerait totalement le fonctionnement de la "démocratie", nos chères "institutions" et notre non moins chère République. On fait quoi ?

La définition de DEMOS dans le wikipédia est la suivante : 

"Dans sa première acception, le dèmos représente la totalité des membres de la communauté civique dans la cité grecque. Ce dèmos, réuni en assemblée, a dans une démocratie le pouvoir de décision.Dans la prose littéraire ou oratoire, le dèmos représente le grand peuple, opposé aux riches (plousios), aux puissants."
"Dans beaucoup de cités grecques, le dèmos ne regroupait que les propriétaires fonciers, augmentés des artisans et des commerçants à Athènes."
"Le double sens de ce mot est à l'origine de l'ambiguïté historique sur la notion de démocratie."

Si je comprends bien, le "peuple", c'est la totalité des citoyens qui, envoyant des gens pour les représenter à la chambre du parlement, réunis en assemblée, a LE POUVOIR DE DÉCISION. Donc... s'ils bloquent, c'est qu'ils veulent bloquer. Faute de pouvoir bloquer au parlement, on bloque sur les ronds points. Le pouvoir de décision appartient au peuple, petit peuple, grand peuple, comme vous voulez. Les propriétaires fonciers, les artisans, les commerçants, et tutti quanti, opposés aux "plousios" et aux puissants, voilà donc le peuple qui a le pouvoir de décision.

Est-ce plus clair ? 





lundi 21 janvier 2019

87. Le tapin sauvage

J'ai lui récemment un article sur le facebook de la gendarmerie nationale qui venait de démanteler un vaste réseau de proxénétisme dans l'Isère. A ce propos, je demande l'autorisation de ré-ouvrir les maisons closes. C'est une vieille DOLÉANCE.




En 1974 alors que je rentrais en France après des années de vie en Australie, j'avais trouvé du travail dans une école privée d'anglais à Lyon. Je travaillais à enseigner l'anglais par des méthodes modernes à des cadres de l'industrie et je rentrais souvent tard le soir. Comme je n'habitais pas loin de mon lieu de travail en centre ville, je rentrais à pied. Or, il m'arrivait que tout en marchant sur le trottoir bien éclairé je me faisais suivre par des voitures qui roulaient au pas. On me susurrait des propositions par la vitre baissée, pendant que je marchais. Je crois me souvenir qu'un jour j'avais éclaté de rage et avais hurlé qu'ils aillent se faire foutre... Plus tard j'avais déménagé dans un quartier extérieur et je prenais le bus pour rentrer. Mais de tout ça, j'ai gardé jusqu'à aujourd'hui un demi-siècle plus tard une sensation de saleté et de rejet total pour cette engeance  que sont les "utilisateurs" de prostituées.

Comme nous sommes en période de DOLÉANCES, je demande instamment qu'on ouvre des maisons closes pour que le tapin sauvage soit éradiqué. C'est une peste, un fléau insupportable. On en voit partout de ces camionnettes stationnées aux bords des routes. Eradiquons au moins ce tapin sauvage si on ne peut pas éradiquer la prostitution. C'est une activité du même ordre que le traffic de drogues. 

jeudi 17 janvier 2019

86. UN NOYER TRONQUÉ



Un NOYER tronqué... au fond du jardin tout près de la cabane à outils et tout près de la clôture de la voisine.




On ne voit pas bien sur cette photo. Mais chez la voisine, c'est le bordel aussi : poules, lapins en cages, tout ça installé à ras le mur d'un autre voisin et face au nord (les pauvres bêtes ne voient plus le soleil du tout en ce moment). Bon, on pourrait dire que MON NOYER en bas âge est trop près de la clôture. J'ai jeté un oeil sur la règlementation en la matière :

"Les services municipaux peuvent renseigner les habitants sur les règles applicables dans les communes.

A défaut de règlements et usages, les distances à respecter sont les suivantes :

  • si la hauteur de la plantation dépasse deux mètres, elle doit être plantée à la distance de deux mètres de la ligne séparative des deux héritages,
  • si elle est inférieure à deux mètres, elle doit être distante d'un demi-mètre (0,5 mètre)."
Donc, pour le moment mon arbrisseau petit noyer, résultat d'une noix enfouie par un écureuil qui l'avait oubliée là, ne mesurant guère plus d'un mètre vingt, ne méritait pas qu'on le zigouille de la sorte.
En plus de ça, je ne mentionne pas que la voisine a dû entrer sur mon terrain dont je suis seule propriétaire... par effraction. Je me demande combien ça va lui coûter tout ça !



jeudi 10 janvier 2019

85.Conformisme et inertie

CON... FORMISME et INERTIE




Sur mon compte Facebook je viens de me faire éjecter par un facebookiniste qui venait juste de m’accepter sur sa liste de amis. (ah la la! même mon correcteur est conformiste, je viens d’écrire “zamis” et ça me l’efface)

Je disais donc que l’amitié facebookiste est éphémère et aléatoire. J’avais en effet écrit mon petit commentaire décalé sur un post qui parlait de méchantes personnes qui portaient des gilets d’une certaine couleur et que ça faisait peur. Comme ce fut rapidement effacé, je ne peux pas m’y référer et faire un copier-coller. Vous me suivez ?

Je disais donc que mon commentaire a dû sembler sulfureux. Ce n’était en aucun cas mon propos, je veux dire mon intention. Car, ayant été qualifiée et diplômée en sciences humaines (4 ans quand même sur les bancs d'une fac), j'ai l'habitude et la manie de décortiquer les faits, les choses et les humains à la tâche.
  
Or, ce qui se passe dans notre France en ce moment est à mes yeux passionnant. C’est la pâte de l’Histoire qui lève. C’est le levain du pain de demain. C’est évident, le monde d’aujourd’hui est en train de bouger. A mon humble avis, le nouveau tissu sur le métier sera splendide. (oui bon les images allégoriques, ça suffit).

Trêve de déconne. Dans notre Histoire de France, la façon dont on s’y est pris pour gérer, gouverner, présider le pays n’a pas toujours été la même depuis Clovis. A chaque changement ce dut être la même frousse qui a parcouru ceux qui étaient en place sur le trône (oui non sans rire, faudrait mettre une majuscule à “trône”) … à ceux qui étaient assis sur le Trône.

Eh bien, d’après moi, nous y voilà. Il y a ceux qui minimisent ce soulèvement du peuple en rabâchant qu’ils sont de moins en moins, qu’ils sont divisés et ne savent pas ce qu’ils veulent. Il y a ceux qui accusent les Russes, les Américains et les Lunatiques (habitants de la face cachée de la lune) censés faire de l’activisme dans la foule. Et ceux qui ne voient que la violence et les voitures flambées. Mais, toujours d’après moi, ce serait plutôt les contractions et les douleurs de l’accouchement d’une nouvelle façon de gérer, gouverner et présider le pays. On ne veut plus du système actuel. Point barre à la ligne.

Ce mouvement du peuple en gilet est à prendre très au sérieux. Il cherche à balayer le conformisme et l'inertie qui est de mise depuis... un certain temps. 

C'EST QUAND MÊME BIZARRE

 Oui c'est bizarre. Il faut que je raconte ce qui m'arrive. Dimanche dernier le 24 janvier 2021 je me réveille avec une fièvre de ch...